De la Papesse Jeanne...

Publié le par Le dernier chevalier

De la Papesse Jeanne...

La papesse Jeanne est un personnage légendaire du 9ème siècle, qui aurait, en dissimulant sa féminité, accédé au pontificat. On lui prête une origine allemande. Partie de Mayence pour entreprendre des études ou suivre son amant, elle se déguise en homme et se fait connaitre sous le nom de Jean l'anglais. Elle étudie à Londres, puis se rend à Athènes pour apprendre la science et la philosophie.

Après la mort de son amant, elle serait entré dans la curie romaine d'abord par un poste de lecteur des saintes écritures puis de cardinal. L'histoire devient de moins en moins crédible lorsque l'ont nous dit qu'elle fut élue pape par acclamation de la populace romaine, qui aimait son érudition et sa piété.

Deux ans plus tard, la papesse accouche en public lors de la procession de la Fête-Dieu, le bébé jaillissant de son ventre pour attérir sur le pavé de la rue. On suppose qu'un cardinal plus clairvoyant que les autres, un confident peut être, la séduite et que de leurs union naquit cet enfant, qu'elle cherchait à cacher à tout prix; le pontificat étant réservé aux seuls hommes.

Selon certains chroniqueurs, la foule en colère la lapide à mort, ou bien elle meurt en couches, ou est simplement déposé de son pontificat.

Depuis l'église romaine catholique a mis en place un rituel bien particulier visant à vérifier les attributs masculins du souverain pontife nouvellement élu. Au moyen d'une chaise percée, un ecclésiastique doit examiner manuellement les parties du pape. Une fois qu'il a terminé de tripoter le phallus et les boules papales, il peut alors s'exclamer : " Duos habet et bene pedentes!" , soit " Il en a deux, et bien pendantes !". Alors le cœur des cardinaux, reconnaissant, répond, " Deo gratias!", "Rendons grâce à Dieu!".

Cette légende, grotesque à souhait, n'as d'autre utilité que de légitimer l'utilisation d'un ancien rite des cultes à mystères antiques, à savoir, que le hiérophante du temple présentait ces organes génitaux aux cultistes, telle une révélation des mystères de l'univers et de ses secrets à travers l'évocation de la puissance génitrice de l'organe masculin, de la fécondité de sa semence, tenue dans ses testicules. Jadis, on pensait que le sperme de l'homme était fabriqué par l’activité de son cerveau et descendait via la colonne vertébrale dans ses burnes, ce qui d'un certain point de vue, n'est pas faux. On sait aujourd'hui que la stimulation visuelle sexuelle, par exemple à la vue d'une femelle pourvue d'attributs féminins évocateurs comme des seins généreux et des hanches et des fesses bien en chaire, stimule la production de spermatozoïdes et leur "qualité".

Cette pratique grotesque et obscène est à mon sens, une preuve de plus du reliquat de l'église reformé de Babylone à Rome.

"Duos habet et bene pedentes !" , " Deo gratias!""Duos habet et bene pedentes !" , " Deo gratias!"

"Duos habet et bene pedentes !" , " Deo gratias!"

Un film de propagande, romantisé à l'extrême, fut réalisé sur la papesse Jeanne.

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